Aujourd’hui
Loiron-Ruillé est une commune française située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 715 habitants. Elle est créée le 1er janvier 2016 par la fusion de deux communes, sous le régime juridique des communes nouvelles. Les communes de Loiron et Ruillé-le-Gravelais deviennent des communes déléguées.
Une nouvelle commune c’est aussi une nouvelle identité visuelle. Celle-ci a pour principal objectif de traduire une dynamique qui anime ce rassemblement. Le sigle Loiron-Ruillé, élément central de cette nouvelle identité, est impactant, reconnaissable et mémorisable par tous. Il symbolise la réunion des deux territoires et des deux agglomérations. Les deux axes rouges symbolisent les voies de communication que sont l’autoroute et la LGV. Les deux nuances de verts expriment les deux agglomérations, les deux territoires, mais aussi la ruralité. Un mouvement est donné par des spirales qui donne le dynamisme voulu pour la commune nouvelle. La couleur brune du typogramme symbolise le rapport à la terre important sur l’ensemble du territoire. Ce nouveau logotype fait partie de la manifestation concrète du rassemblement des deux municipalités. »
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Loiron
Loiron est mentionné pour la 1ère fois vers 1110 dans le cartulaire de Ronceray. La Seigneurie était rattachée à la châtellenie de Saint-Ouen. Un château, élevé au Xlème siècle, consistait en une butte entourée de fossés et une enceinte. Les Mathefelon étaient seigneurs de Loiron avant la fin du Xlll ème siècle. Au cours de la Révolution, les Chouans, nombreux dans la région, ont pénétré à plusieurs reprises dans le bourg tuant et pillant les maisons des Républicains. En 1848, la plantation de l’arbre de la Liberté a été l’occasion de rixes. Xavier de Gaulle, frère aîné du général, a exercé comme professeur à Loiron de 1937 à 1939.
Ruillé Le Gravelais
Le village apparaît vers 11 60 sous la forme de Parrochia Ruillé. A partir de 1215, la seigneurie appartient d’abord à la famille Le Franc. Avant la fin du XVll ème siècle, la seigneurie passe par l’acquisition à la vicomté de Terchant qui l’a conservée jusqu’en 1790. Constituée au 30 mars 1795, la municipalité est favorable aux Chouans. Les habitants considérés comme suspects sont désarmés.
En 1696, les trois quarts de la superficie du territoire sont des terres labourables et des prairies. Aujourd’hui, l’activité de la commune est encore basée sur la polyculture et l’élevage des bovins, des porcins, des volailles et des chevaux .
La commune dispose d’un patrimoine architectural intéressant avec le château de Terchant et l’église Saint Méen, de type roman. Le château de Terchant a été construit à la fin du XYième siècle par Jean Matz. Il a été complètement remanié au XIXème siècle. La demeure a perdu l’une de ses ailes et a alors été dotée d’une terrasse qui surplombe une galerie et qui remplace l’ancienne tour escalier. Autrefois, elle était entourée d’un profond fossé. Un porche surmonté d’une chambre se dressait entre le château et l’étang. Dès son origine,le domaine été l’un des centres du culte protestant.
Le patrimoine rural de la commune est constitué notamment de la fontaine Saint Méen, à l’entrée du bourg. Une légende est attachée aux origines de cette fontaine . Autrefois, les habitants du village étaient contraints d’aller puiser l’eau à quelques kilomètres. Une femme allant quérir de l’eau aurait rencontré un voyageur épuisé qu’ elle aurait aidé. Pour la remercier, l’homme aurait frappé le sol de son bâton et aurait ainsi fait jaillir une source. Jusqu’en 1771, la procession du Saint Sacrement se rendait régulièrement à la fontaine qui était également l’une des stations de pèlerins de Saint Méens.
Quelques monuments
